Vivant dans un monde de dérision étant entrés sous un
fragment
d’horizon désert aucune couleur ne te donne la certitude
que tu es, que tu peux dire ainsi ce fut et la douceur
fétide
apporte aux vitres un nouveau monde pétrifié dans
l’abysse
inhumain. Que devrions-nous faire vraiment afin que nous
arrêtions
l’invasions des torrents de signes menaçants ?
Devrions-nous colorer la mémoire avec les encres de Chine
abruptes ? Devrions-nous retourner les nourrissons
en arrière
dans le ventre ? Devrions-nous mettre normes dures
à la douleur et devrions-nous appliquer la grammaire
osseuse
sur les images ? Devrions-nous éventuellement
extraire le petit
Moi comme un ver minuscule mis avec soin en crochet le
jetant
avec mépris dans les eaux troubles ? « Mauvais
signe » tu dis,
le silence est bestial: l’impuissance des yeux polaires
nous enterre
profondément sous les feuilles pourries car chaque jour
croît
la blessure près d’une étoile jaune et elle nous jette
dans la nuit
railleuse de la conscience qui nous induira en erreur au
dernier moment.
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